Miellerie Mandard
Anecdote :
“Sur les vastes plateaux recouverts d’amandiers à l’époque où les arbres sont en fleur, on entend à peine le bruit des abeilles. On peut marcher des journées entières seul avec soi-même, dans une joie, un ordre, un équilibre, une paix incomparables. Non pas tous à la fois, mais un à un, vous laissant toujours un ami végétal et fleuri qui vous accompagne un peu plus loin puis vous laisse, vous ayant confié à un autre, et ainsi la terre peu à peu monte et vous fait pénétrer dans le ciel à mesure que vous passez des bras de l’amandier aux mains des tilleuls, puis des châtaigniers, puis des trembles et alors l’ondulation des terres vierges toutes nues se compose devant vous avec les lentes harmonies d’une ivresse divine.”
Extrait de «Je ne connais pas la Provence…» par Jean GIONO
On est souvent étonné de constater une grande différence entre les miels. Les miels diffèrent en effet par leur couleur, leur texture, leur consistance et bien sûr leur goût.
Ceci est dû à la nature même du nectar récolté par l’abeille dans la fleur, et qu’elle transforme pendant son retour à la ruche en miel. La composition chimique de ce nectar varie d’une variété de fleur à l’autre. Ainsi on trouvera des miels clairs, comme celui d’acacia, ou plus foncés comme le châtaignier. On trouvera des miels doux et d’autres corsés.
En revanche, au moment de l’extraction, tous les miels sont liquides, sinon on ne pourrait pas les extraire. Ce n’est qu’ensuite que certains d’entre eux deviennent crémeux, comme celui de lavande, ou restent liquides, comme l’acacia.
Les miels foncés et liquides sont souvent des miellats : l’abeille ne récolte pas dans ce cas le nectar mais récupère le miellat auprès de pucerons qui eux même l’obtiennent à partir de la sève des arbres. Il en est ainsi des miels de sapin, pin de Provence, forêt.
Naissance de ma passion.
Alors que j’étais jeune écolier (je ne fus d’ailleurs jamais vieil écolier…), notre chauffeur de bus nous proposa un jour de venir admirer ses 5 ruches. Abandonnant sans regrets mes laborieux devoirs d’arithmétique, je découvris un univers nouveau, un peu mystérieux. A partir de ce jour je rendais le plus souvent possible visite à un apiculteur ami de mes parents…
A 15 ans, le jour de mon anniversaire, quelle ne fut pas ma surprise de recevoir en cadeau 3 cubes en bois, dépourvus de papier d’emballage : MES TROIS PREMIERES RUCHES.
Je démarrais triomphalement ma carrière de maître apiculteur, mais dès la première année 2 ruches moururent, me rappelant que je n’étais qu’apprenti…
Plus tard, je devins berger, mais seulement l’hiver, car dès que les beaux jours revenaient, j’abandonnais mes moutons pour être employé chez un apiculteur.
Je finis enfin par abandonner mes chers ovins pour travailler à plein temps chez divers apiculteurs.
En 1983, sans doute inspiré par quelque abeille, je décidais de voler de mes propres ailes, et m’installais définitivement.
Depuis, je vis pleinement ma passion, et essaye aussi de vous la faire partager par l’intermédiaire de cette merveille de la nature qu’est le miel…
Jean-Philippe Mandard, apiculteur professionnel à Draguignan depuis 30 ans, vous invite à découvrir les différents miels, issus de sa production artisanale.
La Miellerie Mandard sur l’itinéraire oenoculturel du Château du Rouët
Nominé
Accueil Oui
(Mandard Jean-Philippe)
564 Chemin Saint-Michel,
83300 Draguignan
Tél. 04 94 68 05 10
E-mail : jean-philippe.mandard@wanadoo.fr